Une magnifique soirée a réuni nos 3 chorales
"la Chourmo", "l'écho de la gravette"
et les Ménestrels d'Antibes
le 21 juin place Mariéjol
puis au lavoir dans le vieil Antibes.
Le samedi 29 juin, nous avons
participé avec d'autres chorales au
festival "Les Vocalises d'Opio"
de 19h à 21h au parc de loisirs d'Opio.
Buvette et snack au bénéfice de
l'association Alison, association d'aide
aux enfants malades.
Très belle ambiance dans un lieu magique!
La messe de minuit de Charpentier.
Concert en l'église Saint Paul le dimanche 7 janvier 2024.
2 concerts
Noël baroque
Au programme :
Messe de minuit de
Marc-Antoine CHARPENTIER
Noëls baroques aux grandes orgues
Les Ménestrels d'Antibes
Ensemble de violes de gambe et flûtes à bec
Catherine Hyvert et Laurent-Cyprien Giraud : Orgues
MERCREDI 13 DECEMBRE 2023 à 20h
Eglise Saint Blaise
VALBONNE
DIMANCHE 7 JANVIER 2024 à 15h30
Eglise Saint Paul Avenue de Pessicart
NICE
L’ensemble vocal « Les Ménestrels d’Antibes » a été créé en 1980 par Nicole Blanchi
et aborde tout le répertoire choral du moyen-âge à nos jours.
Il est constitué d’une vingtaine de chanteurs de bon niveau, tous amateurs.
Placé sous la direction de Marie-Claude Ruscher depuis janvier 2000,
l'ensemble vocal cherche régulièrement à mêler le jeu scénique et la danse au chant.
Les répétitions ont lieu un ou deux samedi après-midi par mois.
Quelques extraits de notre concert du
14 octobre à Biot
avec le chœur Americanto de Blanzat (63)
Œuvres de Kato Rodriguez :
Embeleso en seis tiempos
(contemplation en 6 mouvements)
Création pour les 10 ans du festival de chœurs de Biot
Kato RODRIGUEZ
est né au Pérou, à Arequipa, où il étudie la musique au Conservatoire et à la Faculté des Arts de l'Université Nationale San Agustin.
Il poursuit des études de composition, d'orchestration et de direction chorale en France, au CNR de Clermont-Ferrand et au Centre Art Polyphonique d'Auvergne.
Parallèlement, il crée deux groupes, Musocc Illary, répertoire traditionnel d’Amérique du sud et Malembe, musique cubaine.
Il intervient comme professeur de flûtes andines (quena, siku) dans des écoles de musique de la région Auvergne.
Il crée un chœur spécialisé dans le répertoire sud-américain dans une petite ville proche de Clermont-Ferrand : Americanto avec lequel il va monter des projets d’échange culturel d’une grande richesse humaine et musicale. Ce groupe, reconnu dans la région Auvergne pour l’originalité de son répertoire, est toujours en activité à ce jour.
Il enchante toujours son public par sa voix de ténor ensoleillée et sa direction sensible et extrêmement charismatique.
Ses compositions, inspirées des musiques traditionnelles des différentes cultures du Pérou sont empreintes d'une grande richesse rythmique mais aussi mélodique, et d'un grand raffinement harmonique qui en font des œuvres extrêmement personnelles et attachantes.
MUSOCC ILLARY
le MARDI 13 JUIN à 20h30
En l'église Saint Blaise de Valbonne
Entrée 15 €
Au programme : des musiques
traditionnelles des Andes et des
compositions originales
de Kato RODRIGUEZ,
dont des extraits de
sa Misa Andina.
Le groupe MUSOCC ILLARY en concert :
Ricky Rodriguez – charango, gitarrón, sikus, quenas
Diego Cardenas – guitarra, sikus, charango, quenas
Lino Rodriguez – bombo, cajón, sikus
Pablo Rodriguez – violín, charango, cuatro, guitarra
Kato Rodriguez – guitarra, sikus, quenas,
chant
Quelques images et sons de notre
1ère
représentation de "Hé! Tzigane! "
à Antibes le 26 mai.
Avec Mathieu Névéol au violon,
Aude Giuliano à l'accordéon,
Sophie Desvergnes à la contrebasse,
Michel Toche récitant
et les magnifiques installations et lumières de l'association Chorus!
Des extraits de notre concert "Elle pleurait... Stabat Mater"
Cathédrale de Vence
le 23 octobre 2022
Quelques extraits de notre tout 1er spectacle mis en scène par Michel Toche, en 2000 :
La barca de Venezia per Padova, comédie madrigalesque de Adriano BANCHIERI (1601).
Costumes de Corinne Borsotto.
Que la mauvaise qualité des images ne vous empêchent pas de regarder!!!
Les ménestrels d'Antibes ont participé au concert Retina
"1000 choeurs pour un regard" le 19 mars 2022 dans la cathédrale d'Antibes.
A cette occasion ils ont chanté la prière pour l'Ukraine écrite en 1885
par Mikola Lysenko sur des paroles de Oleksandr Konysky dont voici la traduction :
Ci dessus, un extrait du Stabat Mater de Julien Joubert
présenté le 10 octobre 2021 dans le cadre du Festival des Chœurs de Biot
Concert avec scénographie Joseph RHEINBERGER (1839- 1901) Julien JOUBERT (1973 - )
Texte d'après Charles PEGUY ... Depuis trois jours, elle pleurait, elle errait, elle suivait le cortège, comme à un enterrement, l’enterrement d’un vivant... Voilà ce qu’écrivait Charles PÉGUY à travers le « Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc », au début du siècle dernier. Dans une tradition qui remonte à des temps immémoriaux, la figure de la femme à qui l’on vole la chair de sa chair inspire poètes et sculpteurs, peintres et musiciens. Symbole universel de l’origine de la vie, elle ne peut qu’épouser cette absence insensée. Les larmes ne peuvent éteindre l’incendie qui la dévaste, l’anéantit. Elles ne sont que le sang de son âme qui perlent indéfiniment de ses yeux, derniers fanaux d’un vaisseau qui sombre dans un océan d’indifférence.
Un thème, une quête dont s’emparent à leur tour Joseph RHEINBERGER au XIX° siècle et Julien JOUBERT en 2011. Là où l’un compose un Stabat Mater d’esprit plutôt intimiste, aux harmonies délicates et au sentiment religieux intense, l’autre en fait une œuvre nettement plus développée et tourmentée, de facture résolument contemporaine mais accessible à tous. L’un, compositeur catholique allemand, représente bien la culture musicale de la fin de la période romantique. L’autre, jeune compositeur né à Orléans en 1973, crée une composition à la croisée de plusieurs disciplines, musicales et théâtrales notamment.
Le "Stabat Mater ... Elle pleurait » de Julien JOUBERT appelait Les Ménestrels d’Antibes et sa chef de chœur Marie-Claude RUSCHER à s’engager dans un projet innovant faisant appel à des artistes de notre région, notamment Audrey VALLARINO, artiste chorégraphique, qui réalisera une performance originale et la mise en espace du chœur propres à développer sens et émotions, ainsi que Michel TOCHE comme récitant. Un ensemble instrumental issu de l'Orchestre Sympho-Sophia les accompagnera. Une scénographie adaptée aux lieux qui sauront recevoir ce projet viendra les assister, dans la perspective d’un spectacle complet.
Ensemble Vocal "Les Ménestrels d'Antibes" Ensemble instrumental Sympho-Sophia Performeuse danse - Théâtre : Audrey Vallarino Récitant : Michel Toche Mise en espace et lumières : Régie Chorus Direction : Marie-Claude Ruscher
Lors du 8eme festival de chœurs de Biot 2021, nous avons eu le grand plaisir de recevoir l'ensemble vocal "Les Ménestrels
d'Antibes" dirigé par Marie-Claude Ruscher dans une programmation très originale proposant deux Stabat Mater, le premier de Josef Rheinberger, le second d'un jeune compositeur français, Julien
Joubert alliant la liturgie du Stabat Mater traditionnelle et un très beau texte de Charles Péguy, interprété par Michel Toche, récitant.
Ce fut un pur moment de plénitude , l'œuvre de Joubert mettant l'accent sur la douleur d'une mère mais également sur une sérénité sublimée par une magnifique partition. L'ensemble vocal "Les
Ménestrels d'Antibes" accompagné par l'Ensemble instrumental Sympho Sophia a su mettre en valeur par la justesse de son interprétation ce texte bouleversant, renforcé par la prestation
d'Audrey Vallarino, performeuse théâtre et danse. Un spectacle émouvant et apaisant.
Olivier Augé-Laribé, directeur artistique
Ce "Stabat Mater" est chargé d'émotions et de grande beauté musicale,
Merci Julien Joubert, merci Charles Péguy,
Vous avez su nous le faire découvrir et le transmettre
En paroles, chants et gestes,
bravo à Audrey Vallarino pour sa grâce toute en subtilité.
Tout y est universel, traversant les générations,
la douleur d'une mère pour son fils.
Pour moi , l'émotion ressentie était de la même force
Que le spectacle des "Dissonnantes" sur la guerre de 1914.
Quelque chose qui fait ressortir notre mémoire collective enfouie,
Qui donne des frissons, et transporte,
Une œuvre d'une grande beauté et douceur
Servie par le charme de vos voix.
Bon, là, c'était avant...au temps du confinement
Présentation : À l’époque baroque, l’apprentissage de la musique fait partie intégrante de la bonne éducation d’une jeune fille accomplie. Au XVIIe siècle, les princesses prennent des leçons auprès des plus grands musiciens de la cour. Les jeunes filles nobles sont le plus souvent instruites dans les ordres où elles bénéficient de l’enseignement d’un Maître de musique.
Isabella LEONARDA en est certainement la figure la plus marquante. Aristocrates, religieuses, filles de musiciens ou courtisanes, ces femmes passionnantes au caractère indépendant nous ont laissé de magnifiques œuvres vocales et instrumentales d’une sensibilité et d’une beauté à la hauteur de l’extraordinaire richesse de la musique italienne du XVIIe siècle …
Le point de vue d'Elisabeth
Poursuivant sa saison 2019-2020, l’ensemble vocal des « Ménestrels d’Antibes », sous la direction de Marie-Claude RUSCHER, a donné vaillamment, les 7 et 8 mars 2020, deux concerts (en l’église du Vœu à Nice le 7 mars, en l’église Saint-Blaise à Valbonne le 8 mars) au programme splendide, choisi par Marie-Claude RUSCHER.
Titre de ces concerts : « Donne barocche ». Au chœur s’étaient joints la Société de Musique ancienne de Nice (Christelle CERF et Flavio LOSCO, violons, Sibylle SCHUETZ-CARRIÈRE, viole de gambe, Michaëla CHÉTRITE, orgue) ainsi que les sopranos Claire GOUTON et Karine MITTERRAND.
Rappelons que le 29 novembre 2019 puis le 25 janvier 2020, notre formation avait donné, à Cannes puis à Valbonne, un programme consacré à des œuvres de Lili BOULANGER.
Ainsi cette séquence de quatre concerts a-t-elle été entièrement dédiée à des œuvres écrites par des compositrices. En ce qui concerne les deux derniers, ceux dont il est question aujourd’hui, on relève les noms de Caterina ASSANDRA (née vers 1590, morte après 1618), Chiara Margherita COZZOLANI (née en 1602, morte vers 1676-1678), Isabella LEONARDA CALLEGARI (née en 1620, morte en 1704), Maria Xaviera PERUCONA ou PERUCHONA ou encore PARRUCCONA (née vers 1652, morte après 1709), Claudia Francesca RUSCA (née en 1593, morte en 1676) : autant de compositrices, instrumentistes, chanteuses et religieuses (bénédictines pour trois d’entre elles, ursulines pour les deux autres), ayant vécu en Italie du Nord au dix-septième siècle.
Rappelons que selon un site Internet, « plus d'une douzaine de femmes cloîtrées ont publié de la musique sacrée durant le XVIIᵉ siècle en Italie ».
Reste que le choix de ces programmes interroge, posant notamment, entre autres questions, celle de savoir ce qui peut ou pourrait distinguer une musique composée par une femme.
En ce qui concerne le concert « Donne barocche », qui fera l’objet d’une reprise début juillet 2020, par les mêmes interprètes, à Sospel, on est séduit par la fraîcheur et la spontanéité de ces pièces, qui restent toujours au plus près des émotions, même si l’écriture peut parfois en paraître savante.
Jugera-t-on « bien féminin » l’accent mis sur la souffrance dans certains morceaux ? Aux pleurs de Marie-Madeleine cherchant son bien-aimé devant un tombeau vide, au matin de la Résurrection (« Mon bien-aimé, mon amour, a une belle figure parmi les fils des hommes. Jésus est crucifié. Ô ma lumière, où es-tu ? Ô ma vie, où es-tu ? Viens, mon bien-aimé, viens, viens, je languis de ton amour, viens, je meurs d’amour pour toi »), répondraient ainsi l’exaltation amoureuse du Sic turtur (« Comme la tourterelle ») et l’ardent éloge qui chante les plaies de la « vierge martyre » Ursule (« Ô cicatrices heureuses, ô bienheureuses blessures ! » dans le Gaude, plaude de Maria Xaviera PERUCHONA) : ce qui évoque à tout le moins un dolorisme et une ébriété très baroques.
Il y a certes une jouissance spécifique où passion et douleur physique se mêlent inextricablement : en témoigne la statue de l’Extase dite aussi de la Transverbération de sainte Thérèse, par le Bernin, à l’église Santa Maria della Vittoria à Rome (mais osera-t-on parler à ce propos de masochisme féminin ?).
Cependant on peut également se demander si le célibat et la réclusion de la vie religieuse ont fait l’objet d’un choix véritable de la part de chacune de ces compositrices, ou leur ont été imposés : la sublimation par la composition étant dès lors vouée à rester incomplète, cachant mal le regret ou la nostalgie des plaisirs amoureux et de la vie dans le siècle.
Le 19-03-2020
Élisabeth De Franceschi
Concert des Ménestrels d’Antibes à Cannes (29-11-2019)
La saison 2019-2020 s’est ouverte le 29 novembre 2019 pour les Ménestrels d’Antibes, par un premier concert qui s’est déroulé à l’église Notre-Dame de Bon Voyage à Cannes, sous l’égide du Rotary Club de Cannes Palm Beach, au profit de « action pour l’enfance », dans le cadre des Rencontres chorales de Cannes (29 novembre-1er décembre 2019). Le programme de ce concert était entièrement consacré à des œuvres de Lili Boulanger (1893-1918) : œuvres chorales avec accompagnement de piano, pièces pour voix soliste de soprano et piano, morceau pour piano seul. On rappellera que l’ensemble vocal des Ménestrels d’Antibes a déjà présenté des pièces de Lili Boulanger au cours de l’année 2018-2019.
Renaud Moutier officiait au piano avec sa souplesse et sa facilité coutumières. Le chœur, dirigé et encouragé par Marie-Claude Ruscher, n’a pas été constamment à l’aise ; au cours d’une répétition préalable que l’on pourra qualifier de « tristounette », la qualité de l’acoustique avait d’ailleurs été mise en cause par l’ensemble des exécutants. Certains rappelaient un concert ancien (Vaughan Williams, sous la direction de Rachid Safir) donné par l’ensemble vocal dans le temple protestant voisin, où selon leurs dires, l’acoustique était nettement meilleure.
L’assistance, certes restreinte (entre trente et quarante personnes tout au plus), a manifesté une « présence tranquille » (peut-être charmée ?), et l’on a pu y repérer des auditeurs de qualité, compositeurs et chefs de chœurs de notre région.
La musique de Lili Boulanger, mélodieuse et coulante pour les voix, évoque l’impressionnisme ; la fluidité de la partie réservée au piano (souvent traité quasiment de manière orchestrale, ou un peu comme une harpe) et la subtilité des harmonies, qui rappelleraient peut-être le Wagner de L’or du Rhin, ont enchanté les auditeurs comme les exécutants ; cependant on peut regretter le caractère très fin de siècle, somme toute bien « décadent », de certains des textes poétiques (Leconte de Lisle, Casimir Delavigne, Auguste Lacaussade, etc.) choisis de façon éclectique par la compositrice. Le climat de ces pièces montre aussi parfois une certaine similarité avec celui d’À Rebours et l’on pourrait fantasmer sur une hypothétique ressemblance entre la personnalité de Lili Boulanger et celle du personnage de des Esseintes dans le roman de Huysmans.
Cette musique, qui reste trop peu connue, constitue un répertoire nouveau pour l’ensemble vocal des Ménestrels, et sonne de manière inédite pour la plupart des auditeurs.
Le 30-11-2019
Élisabeth De Franceschi
Nuit des Musées le 18 mai 2019 : Programme Lili Boulanger au Musée Picasso d'Antibes
Un jardin de sons, poétique "retour" de la part de Michel TOCHE sur ce programme :
Hier, nous étions conviés à venir écouter quelques extraits de l'oeuvre vocale de Lili Boulanger, au musée Picasso d'Antibes. Qu'il est difficile de d'évoquer avec des mots ce qui est du domaine de l'indicible.
Très vite, la vision d'un jardin de sons, d'une partition de végétaux s'impose alors. Non pas un jardin à la française à l'ordonnancement sans surprise, aux massifs alignés, mais "a pleasure garden" où les yeux comme les oreilles découvriraient les boutures et les mélodies les plus inattendues. Marie-Claude Ruscher, la main experte, se transforme alors en jardinière. Elle a délicatement préparé ses jeunes plants pour qu'ils viennent éclore à la saison nouvelle. Le pianiste, son assistant, veille, couve du regard, accompagne ce paysage féérique. Ici des iris bleus, là des nymphéas. On ne sait, dès que le choeur emprunte un nouveau chemin, ce qui apparaîtra au détour d'un lacet, quel bouquet champêtre d'une tonalité inouïe s'épanouira au sommet d'une montée ardue. L'oreille quête ardemment l'imprévu, l'inespéré. Le féminin l'emporte, nous emporte entre ses lianes qui tombent du ciel, ses racines qui nous crochettent les pieds juste assez pour nous faire oublier qui nous sommes, ce que nous sommes venus faire là. La musique s'abandonne pour mieux rebondir. Elle côtoie le sublime. Enfin, elle ose.
Le promeneur s'arrête, c'est elle qui choisit. Il se demande encore s'il n'a pas rêvé. Les vibrations se dispersent comme des lutins malicieux, heureux de nous avoir joué ce joli tour. Les corolles se referment, les tiges se serrent frileusement. Il reste le souvenir échevelé d'une cascade ou d'un étang sans rides, d'un buisson d'étoiles filantes.
Quelques mots à propos des Ménestrels d'Antibes
L’ensemble vocal « Les Ménestrels d’Antibes » a été créé en 1980 par Nicole Blanchi et aborde tout le répertoire choral du moyen-âge à nos jours.
Il est constitué d’une vingtaine de chanteurs de bon niveau, tous amateurs.
Il a collaboré notamment avec l’ensemble baroque de Nice, dirigé par Gilbert Bezzina, mais aussi avec Jean-Claude Malgoire, et des compositeurs niçois contemporains comme Dominique Marchal, Jean-Pierre Nouvel et Pierre-Philippe Bauzin, et a plus récemment commandé des œuvres à de jeunes compositeurs tels que Patrick Clette et Stephan Nicolay.
Depuis plusieurs années, il fait intervenir lors de stages de grandes personnalités du chant telles que Rachid Safir, John Elwes, Anne-Marie Deschamps et Catherine Schroeder.
Placé sous la direction de Marie-Claude Ruscher depuis janvier 2000, l'ensemble vocal cherche régulièrement à mêler le jeu scénique et la danse au chant.
C'est ainsi qu'il a réalisé en 2001 « La barca di Venezia per Padova » de Banchieri, comédie madrigalesque dans une mise en scène de Michel Toche.
En 2006, "King Arthur" de Purcell, a permis de réunir 60 interprètes chanteurs, comédiens, danseurs, et orchestre, toujours dans une mise en scène de Michel Toche.
En 2008, les Ménestrels d'Antibes ont travaillé avec la danseuse et chorégraphe Nathalie Masia autour de madrigaux de Monteverdi, chantés et dansés, pour un spectacle intitulé "Sospir d'Amor".
Ils ont abordé le répertoire baroque Sud-Américain avec le chef d'orchestre Gabriel Garrido et le chanteur argentin Lisandro Nesis pour une série de concerts « Barroco Andino ».
Leur spectacle « To be or not » avec mise en scène et chorégraphie leur a permis d’aborder un répertoire très large autour des texte de Shakespeare, de Morley et Purcell aux compositeurs contemporains tels John Rutter, Jaakko Mäntyjärvi et Stephan Nicolay.
Il collabore également régulièrement avec la Société de Musique Ancienne de Nice et l'Orchestre Sympho-Sophia.
L'Ensemble Vocal "Les Ménestrels d'Antibes" est soutenu par la ville d'Antibes et le Conseil Général des Alpes Maritimes.
Marie- Claude RUSCHER, chef de choeur